Le carême

4ème dimanche de carême

Dieu qui as réconcilié avec toi toute l’humanité
en lui donnant ton propre Fils,
Augmente la foi du peuple chrétien,
pour qu’il se hâte avec amour
au-devant des fêtes pascales qui approchent.
Par Jésus Christ.

Le Carême commence le Mercredi des cendres et s’achève le Jeudi Saint, avant la célébration de la Cène du Seigneur.

Le Carême est un temps de préparation à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la résurrection du Christ.

Il est un temps de gestation, un temps présent traversé par la présence du Ressuscité qui se révèle à chacun. C’est aussi l’annonce du salut que nous accueillons dans notre condition humaine et dont la résurrection du Christ constitue l’acte fondamental. 

« Le mot Carême (quadragésime) veut dire quarante. Les quarante jours du Carême vont nous permettre de revivre avec le Christ au désert les quarante années de la marche des Hébreux vers la terre promise. Au long de ces années, le peuple qui guidait Moïse eut souvent faim et soif, parfois il se découragea, mais il fit surtout l’expérience unique de la tendresse de Dieu envers lui. C’est la même expérience d’intimité avec Dieu que souhaite revivre toute la communauté des croyants, baptisés ou candidats au baptême, alors qu’elle se met en route vers la Pâque, pour y trouver « la joie d’un cœur unifié » dans la communion au Christ mort et ressuscité. »
(Réf. Missel du Dimanche)

Le Carême et le temps pascal sont les grands temps que nous propose l’Église pour nous rappeler que nous sommes baptisés. D’ailleurs, pour les catéchumènes qui se préparent au baptême, ce sont les temps de l’ultime préparation et de la célébration du baptême

Ce que fait vivre symboliquement le carême, c’est le chemin de toute vie humaine : nous ne sommes pas encore arrivés à Pâques, et seul le passage irréversible de la mort peut y conduire : « nous vivons dans l’espérance que s’accomplisse en nous le mystère de Pâques ».

À vivre

Le désir de conversion demandé pendant le temps du Carême rappelle aux baptisés qu’ils tendent vers le Royaume des cieux. Cette conversion est un travail intérieur. Discerner ce qui doit bouger, voire changer, c’est avoir la confiante audace de demander au Christ la grâce de sa lumière aimante. Pour que l’Esprit Saint vienne éclairer toutes nos zones d’ombres, tout ce qui nous éloigne de la volonté de Dieu afin qu’il nous éclaire et nous montre le chemin.

Comment se vit ce chemin de conversion ? En s’appuyant sur la prière, nous entrons dans une attitude intérieure : faire silence ! Combattre tous les bruits qui nous envahissent afin de laisser l’Esprit de Dieu nous fortifier et oser dire dans le secret « Abba » Père.

Par le jeune qui n’est seulement un geste de pénitence mais aussi un geste de partage et d’aumône.

À écouter

À voir

Les cendres

 » Mon âme est collée à la poussière, vivifie-moi selon ta parole » Ps 118, 25

Le mercredi des cendres est le jour qui marque l’entrée en Carême. Après la liturgie de la Parole, les cendres, composés en principe des rameaux bénis au dimanche des Rameaux de l’année précédente, sont bénies puis imposées sur le front de chaque fidèle. L’imposition est accompagnée des paroles suivantes : « convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1,15) ou « souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière » (Gn 3,19). Par l’imposition des cendres, nous reconnaissons notre humilité et notre fragilité devant la miséricorde infinie de Dieu, et notre volonté de revenir vers Lui de tout notre cœur.

Par l’imposition des cendres, nous reconnaissons que nous sommes tout petits face à l’Amour infini de Dieu. Humble et pauvre devant sa Miséricorde nous affirmons notre volonté de revenir vers lui de tout notre cœur.

La couleur liturgique : le violet

Le violet caractérise une tonalité pénitentielle. La symétrie entre l’avent et le carême, temps de préparation aux fêtes de Noël et de Pâques, s’illustre dans cette couleur liturgique.