Est-ce qu’on peut fêter son anniversaire là-bas ?


 

Face à la mort d’un animal de compagnie, d’un oiseau sur le bord du chemin, ou d’un proche… lors d’une visite au cimetière ou tout simplement en regardant Blanche-Neige, les questions des enfants sur la mort surgissent, profondes, déroutantes ou dérangeantes, comme cette petite fille devant la tombe de son grand-père : « Est-ce qu’on peut fêter son anniversaire là-bas ? »

 

« Là-bas » : ce mot bien vague, désigne un au-delà que le petit essaie de penser en termes de lieu, d’espace, de personnages… Et il renvoie à un mystère qui nous dépasse tous : qu’y a-t-il après la mort ?

L’évocation de l’anniversaire témoigne du besoin, pour l’enfant, de se représenter ce là-bas et d’être rassuré sur ce qui l’attend, de son désir que les bons moments passés ensemble ne s’arrêtent pas, de la difficulté à envisager le caractère irréversible de la mort.

Le concept de mort se construit peu à peu chez les enfants. Et les guider dans cette quête de sens qui traverse toute l’humanité depuis la nuit des temps n’est pas chose facile. Comment trouver des mots simples et justes qui puissent les sécuriser et les aider à se construire autour de cette question angoissante de la mort ?

Comment faire grandir en eux l’espérance chrétienne de résurrection, d’une vie nouvelle avec Dieu, « banquet final », fête éternelle partagée avec tous les amis de Dieu ?

Nous vous proposons ici quelques pistes pour les accompagner.

- Approfondir cette question entre adultes à partir du texte d’évangile du tombeau vide de Jean 20, 1-18
- Répondre aux questions d’enfants sur ce thème
- Proposer des jeux, chants, prières et bricolages…